GMC YUKON DENALI 2021, le roi des VUS?

D’ici 2025, GM veut commercialiser une trentaine de véhicules électriques à l’échelle mondiale. Son objectif, comme celui des autres constructeurs, est de se rapprocher d’un monde à zéro émission. En attendant, il continue d’inclure dans sa gamme des VUS énergivores grand format, dont le populaire GMC Yukon qui, pour l’année modèle 2021, a profité d’importantes améliorations, comme la possibilité d’être greffé d’un moteur diesel. C’est une avancée.

Véhicule par excellence pour le déplacement de dignitaires, le Yukon en impose sur la route. Titanesque, il ne se laisse pas impressionner par les camions lourds avec qui il partage la route. C’est un véhicule qui dégage un certain caractère. Le Denali, le modèle le plus luxueux de la gamme, en rajoute avec sa calandre grillagée ainsi que plusieurs caractéristiques distinctives. Les options restent néanmoins nombreuses. Le coût de celles du véhicule mis à l’essai totalisait 12 000 $. Certains acheteurs regarderont alors peut-être du côté de son cousin, le Cadillac Escalade.

LOGEABILITÉ ET CONFORT À L’AVANT-PLAN

LogeabiLité et confort à L’avant-pLan Nul besoin d’en faire une longue démonstration : le Yukon possède un habitacle suffisamment spacieux pour accueillir tous ses occupants en leur offrant l’espace nécessaire pour se sentir pleinement à l’aise. Ce n’est pas un véhicule qui invite à perdre du poids. Même les passagers de la dernière rangée de sièges apprécieront s’y installer. En optant pour le modèle XL, on gagne quelque 450 L additionnels au chapitre de l’espace utilitaire.

On ne monte pas à bord d’un véhicule de ce format. On y grimpe. Fort heureusement, les marchepieds qui se déploient automatiquement lorsqu’on ouvre une porte facilitent l’accès. Une fois installé dans son siège, le conducteur trouve facilement une position de conduite confortable. Mais il s’y sent quand même comme dans un camion. L’instrumentation est lisible et les commandes sont placées dans son environnement immédiat, sauf le bouton du frein à main électrique placé à gauche du volant. Étrange. Le large écran d’affichage tête haute projette clairement la vitesse et d’autres informations nécessaires pour la conduite. C’est l’un des plus grands de la catégorie. Les concepteurs ont eu l’idée d’utiliser un sélecteur de vitesses au fonctionnement plutôt inusité. S’ils doivent faire preuve de créativité, ils devraient néanmoins demeurer conservateur de ce côté.

GM a peaufiné les matériaux utilisés et leur finition. Sans être sans faille, l’amalgame des éléments rend justice au prix du Yukon et à sa vocation haut de gamme. Son habitacle filtre avec une efficacité exemplaire les bruits qui pourraient vouloir s’y introduire. Et le moteur diesel? Difficile d’en détecter la présence de l’intérieur une fois sur la route.

Le Yukon tire profit d’une suspension indépendante à l’arrière. Il s’agit d’une grande nouveauté. Le comportement routier s’en ressent positivement. Le véhicule est également doté d’une suspension pneumatique aux quatre roues qui abaisse le véhicule au moment d’y entrer et d’en sortir. La suspension adaptative Magnetic Ride s’ajuste en continu aux conditions de la route. La douceur de roulement n’est rien d’autre qu’exceptionnelle.

Il n’en demeure pas moins qu’un véhicule de cette taille n’a pas la finesse de conduite d’une voiture sport. Encombrant? Certes. Mais pour peu que l’on respecte sa vocation et son poids, il tire favorablement son épingle du jeu par rapport à la concurrence.

UN DIESEL SOUS LE CAPOT

Autre nouveauté cette année (et unique dans la catégorie) : le moteur diesel Duramax. Si la puissance de ce moteur à 6 cylindres en ligne de 3,0 L n’est que de 277 chevaux, son couple, lui, atteint 460 pieds-livres. Associé à une boîte automatique à 10 rapports qui s’exécute de façon imperceptible, il fournit les performances requises pour déplacer la bête avec aisance, tout en fonctionnant avec une impressionnante douceur. En moyenne, il consomme 11,1 L/100 km, un léger gain par rapport au moteur à essence V8 de 6,2 L livré de série dans le Denali. Il gagne également sur le plan des émissions de CO2. Selon les données fournies par Transports Canada, il en émet 70 g par kilomètre de moins que le moteur à essence.

Le Yukon fait partie du paysage automobile depuis de nombreuses années. Pour l’année modèle 2021, il a atteint un degré élevé de maturité. Il suffit d’espérer qu’un jour, on puisse trouver dans ce type de véhicule une motorisation électrique ou, à tout le moins, hybride rechargeable.

En bref

Prix de départ : 82 298 $
Prix du modèle essayé : 94 548 $
Concurrence : Ford Expedition, Nissan Armada, Toyota Sequoia

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