Jaime Caparas
Une intégration réussie

D’origine philippine, Jaime est arrivé au Québec avec sa femme et ses deux enfants il y a à peine un an. Même si laisser derrière lui le reste de sa famille et ses amis a été difficile, il sait aujourd’hui qu’il a pris la bonne décision. Régulateur de vol chez Chrono Aviation, il s’est parfaitement intégré dans l’entreprise et apprécie énormément son travail et ses collègues. L’an dernier, il a même découvert les joies de l’hiver. Retour sur un parcours hors du commun.

Malgré une belle carrière dans l’aviation, principalement comme régulateur de vol, Jaime rêvait d’un avenir meilleur pour lui et sa famille. Lorsqu’il a eu vent qu’un poste de régulateur de vol s’ouvrait chez Chrono Aviation, il a donc tenté sa chance. Quelque temps après, il a appris qu’il avait été choisi. « Ce fut l’un des moments les plus exaltants de ma vie », se rappelle-t-il. Toutefois, en raison de la pandémie, obtenir les autorisations pour travailler au Canada a été beaucoup plus long que prévu. Mais pour qu’il ne se décourage pas, Chrono Aviation a organisé des réunions en ligne. « On parlait de divers sujets comme des réglementations aériennes en vigueur au Canada, ce qui me permettait de me préparer. Mais surtout, grâce à ces rencontres virtuelles, j’ai commencé à sentir que je faisais déjà partie de l’équipe malgré la distance. »

Après un an d’attente, Jaime a enfin reçu son visa et son permis de travail. Mais il n’était pas au bout de ses peines. Le voyage de Manille à Québec a en effet duré plus de quarante heures, de nombreuses escales étant prévues. Une fois Jaime arrivé à Québec, Charles-Éric, responsable des opérations aériennes chez Chrono, était là pour l’accueillir. « Cela m’a fait chaud au cœur de le rencontrer enfin en personne. À partir de ce moment-là, j’étais prêt à entamer ce nouveau chapitre de ma vie. »

UN SOUTIEN INDÉFECTIBLE DE L’ÉQUIPE DE CHRONO AVIATION

Malgré le changement de culture et une langue dont il ne connaissait que quelques mots, Jaime a vite trouvé ses marques chez Chrono Aviation et dans sa vie de nouvel arrivant. Ses collègues se sont montrés extrêmement disponibles pour l’aider. « Ils m’ont montré comment fonctionnait l’entreprise et m’ont mis à l’aise. Quelques semaines après mon arrivée, nous avons même regardé notre premier match de hockey ensemble, ce qui nous a permis de tisser des liens », se souvient-il, amusé. De son côté, la direction de Chrono Aviation s’est surpassée pour que Jaime et sa famille aient tout ce dont ils avaient besoin pour leur nouvelle vie. « J’ai reçu un certain montant d’argent qui m’a permis d’acheter des choses pour la maison », explique-t-il, reconnaissant. De plus, la première fois que l’école de son fils l’a appelé, Jaime, qui était alors au bureau, n’a pas saisi tout ce que disait son interlocuteur, car celui-ci parlait trop vite. « Heureusement, Patrice, notre directeur du centre de contrôle des opérations (CCO), a servi de traducteur. Ces petits gestes de gentillesse quotidiens m’ont vraiment permis de me sentir bien ici », dit-il.

 

UN RÉGULATEUR DE VOL AGUERRI

Fort de dix ans d’expérience comme régulateur de vol, Jaime s’est senti rapidement comme un poisson dans l’eau dans son nouveau poste. Peu connue du grand public, cette fonction constitue pourtant un élément clé dans le bon fonctionnement et la sécurité d’un vol. C’est au régulateur de vol que reviennent, entre autres, les tâches d’analyser les conditions atmosphériques, d’évaluer la cargaison admissible et la capacité de ravitaillement en carburant des appareils, de planifier les vols et de suivre le mouvement des avions une fois qu’ils ont décollé. Chez Chrono Aviation, cinq personnes occupent actuellement ce poste.

De nombreux trajets ayant lieu dans les régions arctiques reculées, l’un des défis est de prendre des décisions importantes et de manière rapide en tenant compte des conditions météorologiques extrêmes. C’est pourquoi un bon régulateur de vol doit posséder un excellent jugement et avoir une grande capacité à la résolution de problèmes. Toutes ces qualités, Jaime les possède sans contredit. De plus, aux Philippines, il a dirigé une équipe. Ce solide bagage fait de lui un élément clé pour l’entreprise.

 

UN AVENIR AU QUÉBEC

Heureux de sa vie au Québec, Jaime espère obtenir sa résidence permanente très bientôt. Il souhaite aussi apprendre à parler couramment le français. Il suit d’ailleurs des cours de façon régulière. Et puis, il est impatient de revivre un hiver. « Je me souviens de la première fois qu’il a neigé. Charles-Éric nous a tous encouragés à aller dehors. Il a ensuite lancé une bataille de boules de neige. C’était ma première et j’ai adoré! » Et il ajoute : « Le Québec nous a offert tant de premières fois à moi et à ma famille. Nous avons été si souvent émerveillés! Ma femme et moi savons que nous avons pris la bonne décision en nous installant ici. »

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